Celui qui profite des autres se dirige vers la solitude
Orod le grand
Amie
Pourquoi personne n’est notre amie ?
Personne n’est notre compagnie
Et si elle devient notre amie
Elle trahit ?
Pourquoi cueillir une fleur
Et l’écraser toute de suite?
N’a-t-elle pas du sentiment ?
Qu’est ce qu’il lui manque
Qui mérite d’être abandonné ?
Elle est dépourvue d’intérêt ?
Dis moi cherches tu l’intérêt ou l’amitié ?
Dis moi tu cherches tu l’intérêt ou l’amitié ?
L’efficacité de la sagesse pour les
hommes tournés vers la spiritualité c’est la parole douce
Orod le grand
La vie spirituelle
Tu es avec moi
moi dans l'esprit
Tu marches
dans les ruelles d’amour infini
La mélodie de tes marches me
donne tant d’espoir
Cet espoir, Cette
délicatesse
Dans un
monde dépourvu d'affection
Dans un
monde plein d'illusions
Me rapproche
de toi
Et je
t’appelle
Et je
t’appelle
On peut même se réfugier dans les rêves pour s’épanouir
Orod le grand
La ville de mes rêves
O mon doux sommeil
Tu calmes l’esprit
Emmène-moi avec toi
Emmène-moi dans la ville douce de mes rêves
Pour voler avec toi
Dans le ciel bleu de la beauté
Laisse-moi ignorer un moment
Les oppressions sans prétexte, ma solitude
Emmène-moi au pays des souvenirs du soleil
Les souvenirs lointains
Les souvenirs d’enfance
La sincérité, l’innocence
Les souvenirs de récits passionnants de ma grande
mère
De son siège chaud et son regard chaleureux
Les souvenirs de « Samovar » et du thé
Le miroir et le bougeoir argenté de son
mariage
Qui brillaient comme le soleil
Sur le tissu brodé avec ses mains de jeunesse
Les souvenirs de sa maison ancienne
Décorés avec les verres colorés
Les miroirs bâtis sur les murs
Et son bassin d'eau rempli de poissons
Rouge, brun et jaune
La cave rafraîchie par le vent
Dans le beau préau estival
Et les mains de grande mère qui caressaient
Mes cheveux avec la mélodie du vent
Et m'emmenait dans la belle ville de mes rêves