lundi 28 mai 2012

La magie de Parole

Celui qui profite des autres se dirige vers la solitude
Orod le grand

Amie


Pourquoi personne n’est notre amie ?
Personne n’est notre compagnie
Et si elle devient notre amie
Elle trahit ?

Pourquoi cueillir une fleur
Et l’écraser toute de suite?
N’a-t-elle pas du sentiment ?

Qu’est ce qu’il lui manque
Qui mérite d’être abandonné ?

Elle est dépourvue d’intérêt ?
Dis moi cherches tu l’intérêt ou l’amitié ?
Dis moi tu cherches tu l’intérêt ou l’amitié ?




L’efficacité de la sagesse pour les

hommes tournés vers la spiritualité c’est la parole douce

Orod le grand

 

La vie spirituelle


Tu es avec moi
moi dans l'esprit
Tu marches
dans les ruelles d’amour infini
La mélodie de tes marches me
donne tant d’espoir
Cet espoir, Cette
délicatesse
Dans un
monde dépourvu d'affection
Dans un
monde plein d'illusions
Me rapproche
de toi
Et je
t’appelle
Et je
t’appelle




On peut même se réfugier dans les rêves pour s’épanouir

Orod le grand


La ville de mes rêves

 

O mon doux sommeil
Tu calmes l’esprit
Emmène-moi avec toi
Emmène-moi dans la ville douce de mes rêves
Pour voler avec toi
Dans le ciel bleu de la beauté
Laisse-moi ignorer un moment
Les oppressions sans prétexte, ma solitude
Emmène-moi au pays des souvenirs du soleil
Les souvenirs lointains
Les souvenirs d’enfance
La sincérité, l’innocence
Les souvenirs de récits passionnants de ma grande
mère
De son siège chaud et son regard chaleureux
Les souvenirs de « Samovar » et du thé
Le miroir et le bougeoir argenté de son
mariage
Qui brillaient comme le soleil
Sur le tissu brodé avec ses mains de jeunesse
Les souvenirs de sa maison ancienne
Décorés avec les verres colorés
Les miroirs bâtis sur les murs
Et son bassin d'eau rempli de poissons
Rouge, brun et jaune
La cave rafraîchie par le vent
Dans le beau préau estival
Et les mains de grande mère qui caressaient
Mes cheveux avec la mélodie du vent
Et m'emmenait dans la belle ville de mes rêves

mercredi 23 mai 2012






















Chokouh Omrani est née à kachan une ville historique d’Iran. Elle poursuit  ses études primaires et secondaires dans sa ville natale. Ensuite elle continue ses études à l’université de Téhéran dans la branche de traduction. Quelques années plus tard, elle commence à travailler au ministère du plan et de budget et peu après, elle part pour la Suisse, Genève où elle obtient un diplôme de littérature française à l’université de Genève. Ensuite, elle obtient également le certificat de formation pour encadrement des activités du temps libre à l’institut d’études sociales. A Genève elle commence à travailler dans différents organisations culturelles et artistiques. Depuis 6 ans elle compose des poèmes et peu à peu traduit des poèmes de français en persane et vice versa.





 

Celui qui profite des autres se dirige vers la solitude
 Orod le grand


Amitié

Pourquoi personne n’est notre amie ? 
Personne n’est notre compagnie 
Et si elle devient notre amie
Elle trahit ?

Pourquoi cueillir une fleur
Et l’écraser toute de suite? 
N’a-t-elle pas du sentiment ?

Qu’est ce qu’il  lui  manque 
Qui mérite d’être abandonné ?

Elle est dépourvue d’intérêt ? 
Dis moi cherches tu l’intérêt ou l’amitié ? 
Dis moi tu cherches tu l’intérêt ou l’amitié ? 


L’efficacité de la sagesse pour les hommes tournés vers la spiritualité c’est la parole douce
Orod le grand

La vie spirituelle

Tu es avec moi dans l'esprit
Tu marches dans les ruelles d’amour  infini
 La mélodie de tes marches me donne  tant d’espoir
 Cet espoir, Cette délicatesse
Dans un monde dépourvu d'affection
Dans un monde plein d'illusions
Me rapproche de toi
Et je t’appelle
Et je t’appelle



 

On peut même se réfugier dans les rêves pour s’épanouir
Orod le grand

  
La ville de mes  rêves

 O mon doux sommeil
Tu calmes l’esprit
Emmène-moi avec toi
Emmène-moi dans la ville douce de mes rêves
Pour voler avec toi
Dans le ciel bleu de la beauté
Laisse-moi ignorer un moment
Les oppressions sans prétexte, ma solitude
Emmène-moi au pays des souvenirs du soleil
Les souvenirs lointains
Les souvenirs d’enfance
La sincérité, l’innocence
Les souvenirs de récits passionnants de ma grande mère
De son siège chaud et son regard chaleureux 
Les souvenirs de « Samovar » et du thé
Le miroir et le bougeoir  argenté de son mariage
Qui brillaient comme  le soleil
Sur le tissu brodé avec ses mains de jeunesse
Les souvenirs de sa maison  ancienne
Décorés avec les verres colorés
 Les miroirs bâtis sur les murs
Et son bassin d'eau rempli de poissons
Rouge, brun et jaune
La cave rafraîchie par le vent
Dans le beau préau estival
Et les mains de grande mère qui caressaient
Mes cheveux avec la mélodie du vent
Et m'emmenait dans la belle ville de mes rêves



 
Où se trouve la gaieté? La où tout le monde est valorisé
  Orod le grand

Etranger
Nous  sommes d’ailleurs
Nos cœurs sont remplis de souhait
Mais nous sommes condamnées
A rester sur  les bords
Nous sommes tous capables
Mais on ignore nos qualités
Nous sommes dignes
Mais condamnées
Puisque nous sommes étrangers
Mon Dieu
Comment pouvons- nous nous libérer
Et regagner nos valeurs
Comment pouvons-nous mondialiser nos idées
Et dire au monde entier 
 Que nous sommes tous
 Les fleurs de la même roseraie
Comment ? 
Comment ?